jeudi 3 septembre 2015

EDITORIAL DE LA PLUME DU SERPENT ...jean-guy JAIS, Directeur de l'Information....jgj.labelm.interpanorama@gmail.com..................AGRICULTURE ENCORE A LA UNE........MAIS CETTE FOIS-CI POUR DE MAUVAISES RAISONS : ON N'ATTAQUE PLUS LES PROFESSIONNELS...ON PREFERE PRESERVER LES INTERÊTS DES LOBBIES & MAFFIAS DE LA VIANDE & DU LAIT....ON DECLENCHE UNE JACQUERIE NEO-SARKOZYSTE POUJADISTE CONTRE L'ETAT & LES "CHARGES" ........BFM TV QUI MENE LA BATAILLE IDEOLOGIQUE CONTRE LE GOUVERNEMENT SE DISPENSE DE FAIRE INTERVENIR LES VOIX DE DESACCORD COMME CELLES DE LA CONFEDERATION PAYSANNE QUI NE SEMBLE PAS AVOIR REJOINT LE MOUVEMENT A CÔTE DE LA FNSEA QUI SOUFFLE LE CHAUD & LE FROID APRES AVOIR SIGNE SUR LES PRIX....... POUR QUE L'ETAT ALLONGE 3 Milliards de PLUS........: C'EST NI PLUS NI MOINS QUE DU RACKET POLITIQUE .........POURQUOI TOUS CES VALEUREUX PAYSANS FRANçAIS N'ONT PAS INVESTI LES CIRCUITS COURTS POUR CONSOLIDER LEUR REVENU SUR 10 % DE LEUR PRODUCTION EN INVESTISSANT DANS UNE UNITE DE TRANSFORMATION INTEGREE SUR L'EXPLOITATION & VENDRE DIRECTEMENT AU CONSOMMATEUR & VIA INTERNET.........APPAREMMENT ON LEUR A CONSEILLE DE VENIR PLUTÔT JOUER LES JACQUERIES PACIFIQUES NEO-SARKOZYSTES & POUJADISTES PENDANT QU'ILS ONT DES COLLEGUES, DANS LE FINISTERE & AILLEURS QUI INNOVENT & RESSOURCENT LEUR METIER........ET EUX TRAVAILLENT A DEVELOPPER LEUR REVENU .......PENDANT QUE D'AUTRES PREFERENT VENIR SE PROMENER AVEC LES ARISTOCRATES AGRICOLES : LES CEREALIERS .......QUI NE PEUVENT PLUS MANGER SUR LE DOS DE L'EUROPE QUI LES SERVAIENT EN PRIORITE EN SUBVENTIONS AU DETRIMENT DES PETITS EXPLOITANTS.GRÂCE A UN .LOBBY PUISSANT....ON COMPREND QU'ILS SOIENT MECONTENTS......AUSSI.......LES PLEUREUSES SONT EN ACTION......PAS SEULEMENT LES TRACTEURS.......LES FRANçAIS SERAIENT SOLIDAIRES DE CES GENS LA.........PAS SI SÛR..... SI MIEUX INFORMES...COMME NOUS LE FAISONS.......!!!!

LA FNSEA DEMASQUEE dans cette crise :
 les enjeux d'un discours

Un point de vue intèressant source "huffington post"

stephane BRELIVET
éleveur de porcs
membre syndicat Confédération Paysanne









Crise de l'élevage : les 5 mensonges de la FNSEA

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AGRICULTURE - La crise de l'élevage donne lieu depuis plusieurs mois à des manifestations. Le syndicat du désespoir, la FNSEA, demande 3 milliards d'euros pour sortir de la crise et sauver l'élevage. Elle vous ment. Elle prend les éleveurs pour des ânes et les consommateurs pour des pigeons. Voici pourquoi en cinq points, à partir de l'exemple breton.
1- Les FDSEA de Bretagne défendent l'emploi. Faux, elles défendent la "productivité".
Elles ont présenté en 2014 le "Plan Lait Bretagne 2020", en se réjouissant de la baisse à venir du nombre d'élevages laitiers, de 13.000 à 9000 en 7 ans, et de la hausse de leur productivité. En août 2015, Xavier Beulin, avec l'assentiment des FDSEA de Bretagne, a demandé la même chose pour l'élevage en général. Pour sortir de la crise, il faut "organiser les regroupements d'exploitations afin qu'elles soient plus productives." La Bretagne perd déjà 600 emplois par an au niveau des fermes. Précisément, pour 1000 emplois familiaux détruits lors du regroupement d'exploitations, seulement 400 emplois de salariés sont créés. Pour la FNSEA, ce rythme de destruction d'emplois n'est pas assez rapide pour garantir la "productivité". Faut-il revenir au rythme du début des années 2000, 1800 emplois perdus chaque année au niveau des fermes bretonnes?
Ce que demande la FNSEA, c'est que le tiers des manifestants d'aujourd'hui ne soient plus éleveurs en 2020.
2- Trois milliards sont nécessaires pour sauver l'élevage. Faux, donner trois milliards d'euros à la FNSEA pour sauver l'élevage, c'est donner de la confiture à des cochons.
Il y a 10% des éleveurs au bord de laFAILLITE, et c'est dramatique, ils pourraient cesser leur activité dans les deux ans. Et qu'est ce que veut la FNSEA? Regrouper les exploitations, pour n'en conserver que les deux tiers d'ici 2020. Eh bien, un tiers d'exploitations en moins d'ici 2020, c'est près de 5% d'élevages en moins par an, 10% en 2 ans.
3 milliards d'euros pour arriver au même résultat qu'en ne faisant rien, si ce n'est pas du gaspillage. À moins que les exploitations qui survivent ne soient pas celles que la FNSEA voudrait conserver... En effet, parmi les fermes qui sont tombées ou au bord du précipice, il y a beaucoup de gros élevages "productifs" tels que les défend la FNSEA. Le modèle qu'elle défend ne serait-il qu'un dogme appliqué partout indépendamment de la géographie? Les fermes "productives" coûtent singulièrement cher en argent public.
En fait, ce que demande la FNSEA, c'est 3 milliards d'euros pour modifier les règles du jeu et tuer des exploitations qui survivraient sans cela et mettraient en péril le modèle qu'elle défend.
3- Les FDSEA de Bretagne défendent la qualité à la française pour nourrir les Français. Faux, elles veulent une diminution des normes pour développer leur "vocation exportatrice".
Pour ce qui est de la qualité des produits, les FDSEA de Bretagne ne perdent pas une occasion de ressortir leur leitmotiv: "moinsDE NORMES", pas de "diarrhée réglementaire", "et que l'on ne nous parle pas de diversification ! Et que l'État arrête de parler de changement". En d'autres mots, les FDSEA de Bretagne veulent que les produits d'élevage de demain soient moins exigeants à produire que ceux d'aujourd'hui.
"Achetez français pour nous sauver !", qu'ils nous exhortent. Comment faire? Un exemple: la demande nationale croissante en porc de qualité, une production plus rémunératrice, n'est même pas satisfaite! Le silence des FDSEA de Bretagne sur le sujet est assourdissant. Au lieu de s'inquiéter de l'autosuffisance dans les produits que veulent acheter les Français, elles disent: "Achetez ce que nous produisons, même si c'est du minerai et si cela ne correspond pas à vos attentes. Point barre." En traduisant: "Payez plus cher pour que nous puissions produire plus et vendre le reste moins cher sur le marché mondial". Attention, ne prenons pas nos clients les plus naturels et les plus solvables pour des pigeons.
4- Les FDSEA de Bretagne basent leurs demandes sur une analyse de marché. Faux, elles répètent les même demandes depuis les années 1970, comme si le monde n'avait pas changé depuis.
Les FDSEA de Bretagne se voient "à la tête du monde". Leur analyse économique: la demande mondiale est en hausse, nous allons produire plus pour la satisfaire. C'est de l'économie du 19e siècle. La demande mondiale en porc et en lait est effectivement en hausse. Mais quel prix ces nouveaux consommateurs sont-ils prêts à payer et qui sont nos concurrents pour les satisfaire? Ces questions, pourtant parmi les premières de tout business plan, ne sont pas posées. En lait comme en porc, il y a des concurrents sur le marché mondial capables de produire 10% moins cher que nous sur la durée, et pas seulement à cause des "normes" et des "charges", mais aussi et surtout parce que leur géographie est plus favorable que la nôtre.
Si les FDSEA de Bretagne l'ignorent, ce sont des bisounours de la libéralisation. Si elles le savent et le cachent aux éleveurs, alors elles sont manipulatrices. Si c'est les deux, alors ce sont des bisounours manipulateurs.
En ce moment, la FNSEA fait miroiter aux éleveurs son pouvoir sur le marché alors qu'elle disait encore en 2014: "Ne perdons jamais de vue que les prix sont le résultat des marchés. Les décideurs des prix mondiaux n'existent pas." Tant que personne ne conteste, la FNSEA soutient l'ouverture des marchés. Quand les agriculteurs se rebiffent, elle leur ment le temps que les choses se calment...
5- Il n'y a pas d'alternative. Faux, donner la priorité à l'emploi agricole et à l'autosuffisance alimentaire permettrait de ne pas retomber dans la crise dans quelques années.
Peu le savent mais sans la Confédération paysanne (Conf'), beaucoup des éleveurs qui manifestent aujourd'hui n'existeraient déjà plus. En effet, l'échec de la libéralisation de l'agriculture mondiale, qui nous aurait mis en concurrence avec tous les pays à bas coûts, est le fait de Via Campesina. Ce regroupement mondial de syndicats agricoles, auquel appartient la Conf', est de loin le plus grand mouvement international de la société civile. En tant que tel, il a du pouvoir. Plus que d'autres... La Confédération paysanne n'est pas contre l'élevage standard et ses membres savent défendre les éleveurs contre certaines dérives écologistes. Les jeunes de la Conf' du Finistère ont, par exemple, agi sur les réseaux sociaux lorsqu'un élevage breton de lapins a été attaqué avec des méthodes lamentables par l'association vegan L214, en 2014. Quand la Conf' dit qu'elle défend 95% des agriculteurs, ce n'est pas un vain mot.
Et notre position est basée sur une vraie analyse de marché. La solution pour sauver les éleveurs, c'est la défense avant tout de la souveraineté alimentaire. Le marché européen suffit à rémunérer tous les éleveurs de 2015, inutile de dépenser 3 milliards pour le plan social le plus cher de l'histoire de France ! S'il y a 3 milliards à dépenser pour l'élevage en France, que ces sommes soient dirigées avant tout vers les premiers litres et les premiers animaux produits par actif. La priorité absolue doit être l'emploi.
L'export hors Union Européenne peut évidemment exister mais il ne doit pas devenir indispensable pour des produits sur lequel il existe des concurrents plus forts que nous. Sinon, c'est le drame au moindre accroc, comme aujourd'hui.
C'est avant tout en écoutant et en analysant la demande que l'on gagne des clients prêts à nous payer nos produits à un niveau qui couvre nos prix de revient. L'économie du 21e siècle, c'est cela.
Asseyons-nous sur le désespoir et retrouvons l'espoir, l'avenir peut être radieux pour l'élevage
La FNSEA et les FDSEA de Bretagne sont le syndicat du désespoir. Elles sont responsables de la situation actuelle. C'est pour cela qu'aucune solution de long terme n'est proposée, un pompier pyromane ne peut pas jouer ce rôle.
Le futur ? Il y aura encore des crises si elles sont suivies, car ce qu'elles défendent, c'est la disparition du tiers des éleveurs d'ici 2020, sans doute de la moitié d'entre eux d'ici 2025. Comme les éleveurs ne se laisseront pas faire, il y aura encore des manifestations, avec ce que cela coûte d'argent public pour éteindre le feu.
C'est dommage car il y a des solutions de long terme et l'avenir pourrait être radieux pour tous les éleveurs. Pour remédier à la crise, il est temps d'écouter ceux qui travaillent pour 95% des éleveurs, pas seulement pour la moitié d'entre eux. Le syndicat de l'espoir et de la qualité à la française pour nourrir les Français, c'est la Confédération paysanne.
Point subsidiaire - La FNSEA représente les éleveurs. Cela se discute.
La Confédération paysanne du Finistère a demandé en 2015 à avoir une page d'expression dans le magazine de la Chambre d'agriculture, magazine financé par la chambre, donc par et pour tous les agriculteurs. Réponse : pas question. Ce n'est que le dernier exemple en date parmi beaucoup d'autres: la FNSEA noyaute toutes les institutions et tous les financements agricoles.
Cela s'apparente au fonctionnement d'une dictature. Dans une dictature, le dirigeant obtient entre 80 et 99% des voix. La FNSEA atteint péniblement 50%.
La Coordination rurale est dans la même situation que la Confédération paysanne.
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MEDIAS

Pauvre Olivier MAZZEROLLE....de RTL....quand la vieillesse vous gagne........

il mériterait un mois de mise à pied........

une action en justice & une condamnation lourde de sens lui ferait du bien...& à RTL aussi pour les rame ner les pieds sur terre ..nous y réfléchissons !!!!!

les faits ......ensuite ......A VOUS DE JUGER.....!!!
......source "huffington post"........

Pauvre Microcosme Parisien
IL DEVRAIT AU MOINS ÊTRE INTERDIT DE CONFERENCE DE PRESSE DE RENTREE PRESIDENTIELLE.........................& RTL aussi.....





Sur RTL, Les questions d'Olivier  Mazerolle à la nouvelle ministre du travail indignent les internautes

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POLITIQUE - Elle est attendue au tournant. Myriam El Khomri, tout juste nommée ministre du Travail pour remplacer François Rebsamen, va devoir faire ses preuves à ce poste-cléLa benjamine du gouvernement récupère ce portefeuille alors que le chômage touche près de 6 millions de personnes, toutes catégories confondues.
Invitée sur RTL ce jeudi 3 septembre, Myriam El Khomri a pourtant été d'abord interrogée sur ses origines plutôt que sur son nouveau poste et sur ce qu'elle compte y faire. Olivier Mazerolle, qui remplace Jean-Michel Aphatie depuis la rentrée, lui pose cette première question: "Vous dites, je suis Marocaine par mon père. Ça donne quel trait de caractère?". Elle y répond sans sourciller "chaleureuse". Même question avec sa mère, Bretonne, dont elle dit avoir hérité le côté "tenace".
La toute nouvelle ministre a ensuite le droit à une question sur son patronyme. "Alors vous avez décidé de faire carrière sous votre nom de jeune fille alors que vous auriez pu vous présenter avec votre nom de femme mariée. Votre mari est un Bordelais pur sucre. Pourquoi? Parce que c'est important de montrer qu'en France quand on s'appelle El Khomri, on peut réussir tout aussi bien que, je ne sais pas moi, Marceline Dupont?", lui demande le journaliste.
Placide, Myriam El Khomri a répondu avoir eu "une vie avant de me marier". "J'ai eu une vie politique, j'ai été élue à Paris et adjointe auMAIRE DE PARIS. Il m'a semblé important de conserver [mon nom]. Beaucoup de femmes mariées conservent leur nom de jeune fille. Qu'on s'appelle El Khomri ou non. Pour moi c'est important de pouvoir conserver mon nom, surtout que j'avais commencé ma carrière politique avant", a-t-elle rétorqué.
Ces deux premières questions ont visiblement heurté bon nombre d'auditeurs. Sur Twitter, les messages dénonçant le relent raciste de ces questions se sont multipliés:
VIVE LA LIBERTE DE LA PRESSE........?.........


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