le blog information presse-assolabelm/interpanorama/citizen-public" membre du département Multimédia intergroupe associatif & coopératif "Asso groupe Label M & de l'asso CMIECES"ALLIANCE Mediterrannée" & du Comité interassociatif/AssoGroupe-Projet-Cooperatif-SCIC-"ALLIANCE-LABEL M /INTERPANORAMA /CITE-&-SOCIAL & SOCIETE/ESS-SERVICES"
Vous dites que l’agriculture française va non seulement survivre mais même nous sauver. C’est une position très éloignée du discours ambiant…
Je ne nie pas la crise actuelle : la France a par exemple perdu 21 % de parts de marché dans la volaille, quand l’Allemagne en a gagné 42 % et la Pologne, 94 %. Mais je suis persuadé que nous pouvons nous en sortir par le haut, à condition de revoir en profondeur notre façon de travailler et de changer notre regard : au lieu de nous focaliser sur ce que nous n’avons pas, nous devons nous concentrer sur nos atouts. Ils sont réels, mais nous ne les voyons plus.
Quels sont ces atouts ?
La diversité de nos territoires et la richesse de nos productions. Nous avons 46 races de vaches, 350 types de fromages, 200 variétés de pommes de terre, des labels, des IGP, des AOC, des AOP… Ensuite, il nous faut profiter d’un constat : certes, la France ne cesse d’accroître ses importations, mais les consommateurs veulent acheter de plus en plus local. Pour les servir, nous devons mettre en avant l’étiquetage et utiliser le numérique pour mieux connecter l’assiette du consommateur à l’exploitation du producteur.
Sur l’étiquetage, ce n’est pas gagné : Bruxelles se montre très frileuse sur l’affichage de l’origine de la viande dans les produits transformés…
Nous devrions peut-être passer à l’acte… L’argument européen est de dire que l’étiquetage ne changera rien. Dans ce cas, faisons-le et le consommateur décidera. Parallèlement, nous devons monter en qualité, en conjuguant économie et écologie. Je pense que nous pouvons devenir le leader européen, voire mondial, de l’aliment écologique. Mais nous devons le faire rapidement, car d’autres pays commencent à s’engager dans cette voie, comme le Brésil.
C’est ce que vous appelez l’agriculture « écologiquement intensive ». N’est-ce pas contradictoire ?
Effectivement, c’est un oxymore. Mais c’est surtout une autre façon de voir les choses. Dans mes exploitations, j’ai développé une véritable écologie scientifique, en mettant les fonctionnalités de la nature au service de l’acte de production. Par exemple, pour lutter contre le méligèthe, un insecte qui ravage le colza, je plante toujours deux variétés de colza, l’une à 5 %, l’autre à 95 %. Quand la première, plus précoce, fleurit, elle est attaquée par les méligèthes et donc perdue. Mais quand la deuxième variété produit ses fleurs, les méligèthes ont terminé leur cycle biologique et ne les attaquent pas. De cette manière, nous n’avons pas à utiliser d’insecticide. Se servir de la nature permet d’éviter la chimie.
Mais pas toujours : vous recourez quand même aux pesticides et autres médicaments…
Oui, quand nous n’avons aucune autre solution. Nous pouvons le faire car nous ne sommes pas dans le bio, comme ne le sont pas 95 % des agriculteurs français. Et mon objectif est bien d’inciter ces derniers à opter pour des méthodes de production alternatives.
Quid de l’élevage, très polluant : ne faut-il pas l’abolir ?
Au contraire, c’est lui qui va permettre la mise en place d’une nouvelle agriculture. C’est en mêlant élevage et culture que nous pouvons fonctionner en économie circulaire : les bouses des vaches viennent fertiliser les sols et les cultures nourrissent en partie les vaches. Quant aux rejets de méthane, ils sont en partie liés à une « mauvaise » alimentation des vaches qui digèrent mal, ce qui provoque des rots. Dans mes exploitations, j’ajoute des graines de lin à l’herbe et à la luzerne, ce qui améliore la digestion. Le résultat est spectaculaire : les rejets de gaz à effet de serre diminuent de 25 %. En outre, l’animal se sentant mieux, il consomme moins de médicaments et donne 10 % de lait en plus. Bien sûr, les vaches produisent toujours du méthane, mais ces rejets sont compensés par la hausse du taux de carbone dans les sols liée à leurs déjections. Nous revenons ainsi dans un cycle naturel. Je crois vraiment que l’agriculture peut ne plus être un problème pour le climat et même devenir une solution.
Et le bien-être animal ? Cette semaine, une nouvelle vidéo a fuité, montrant des mauvais traitements infligés aux animaux dans un abattoir du Vigan (Gard)…
Ce sont des pratiques inadmissibles. Je pense que nous avons tout intérêt à installer des webcams partout, dans nos abattoirs, dans nos élevages. Si nous travaillons correctement – et c’est le cas de la très grande majorité – nous n’avons rien à cacher. Cette transparence serait l’occasion de renforcer notre relation avec le consommateur et de le rassurer.
Ils ont conscience de l’évolution des attentes des consommateurs et sont prêts à acheter au bon prix des produits plus qualitatifs. Encore faut-il les fournir. Il faut aussi savoir qu’augmenter de seulement 5 centimes le prix d’une côte de porc permettra à l’éleveur de gagner 12 centimes de plus par kilo de porc, ce qui est suffisant pour nourrir les bêtes sans OGM, avec des céréales locales… Je pense que les agriculteurs doivent révolutionner leurs relations avec les consommateurs mais aussi avec les distributeurs français. Eux qui ont plus de 10.000 magasins à l’étranger, ne pourraient-ils pas devenir les représentants des produits « made in France » à l’international ?
Elles sont nécessaires pour la survie immédiate des agriculteurs. Mais si elles ne s’accompagnent pas d’une refonte, cet argent n’aura servi à rien. « Que comptez-vous faire pour lancer la nouvelle agriculture française, pour que la France devienne le leader européen de l’aliment écologique ? » : voilà la question que je vais poser à tous les politiques que je rencontrerai sur le salon.
Marseille : Focus algérien à la Villa Méditerranée au mois de mars
jeudi 25 février 2016
L’Algérie est à l’honneur à la Villa Méditerranée à travers des rencontres, échanges et débats d’idées les 3, 8, 15 et 25 mars
(Photo Philippe Maillé)
Le jeudi 3 mars à 18h30 Conférence-débat : France-Algérie du business à portée de main ?
A l’initiative de la Commission internationale de la CGPME 13, la Villa Méditerranée accueille une conférence-débat, animée par Samia Ghali, sénatrice maire, et Ismet Saadi, destinée à sensibiliser les entreprises exportatrices françaises au marché algérien, les inciter à créer des partenariats, à investir et nouer des liens étroits et durables entre l’Algérie et la France.
Le mardi 8 mars à 19h00 Rencontre - débat / Les Mardis de la Villa - De la sécurité à l’économie : l’Algérie face à ses échéances. Si l’Algérie apparait aujourd’hui au Maghreb comme un pôle de relative stabilité, de nombreux défis devront cependant être relevés. Avec Akram Belkaid Journaliste indépendant et spécialiste du monde arabe et Louisa Dris-Aït Hamadouche, Maître de conférences et chercheuse associée au CREAD.
Le mardi 15 mars à 19h00 Rencontre - débat / Les Mardis de la Villa / Grand témoin - La coopération économique franco-algérienne : quelles perspectives ?
Avec Jean-Louis Levet, Haut responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, économiste spécialiste de l’économie industrielle, de l’innovation et des politiques publiques en faveur du développement productif.
Vendredi 25 mars de 8h30 - 17h00 Forum économique euro-méditerranéen Algérie-France
Renforcement de la coopération économique entre les deux rives de la Méditerranée Rencontre internationale. Deuxième édition du Forum Économique Algérie-France initié par la CACI (Chambre Algérienne de Commerce et d’Industrie), cette rencontre de haut niveau réunira les opérateurs économiques, les représentants institutionnels des deux pays avec pour objectif la refonte de la relation économique stratégique entre l’Algérie et la France dans le bassin méditerranéen.
Plus d’info : villa-mediterranee.org ________________________________________________________
DiasporaLab Maghreb : 30 entrepreneurs de la diaspora incubent leurs projets à Marseille les 25 et 26 janvier
dimanche 24 janvier 2016
ACIM et Finances & Conseil Méditerranée boostent l’entrepreneuriat des diasporas au Maghreb. 30 porteurs de projet d’origine algérienne, marocaine ou tunisienne et résidant en Europe vont bénéficier d’un atelier d’information et de coaching pour créer leur entreprise au Maghreb. Ce 1er DiasporaLab se tiendra les lundi 25 et mardi 26 janvier à la Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille Provence. Le DiasporaLab Maghreb est une initiative qui vise à encourager et soutenir les porteurs de projet et chefs d’entreprise résidant en Europe, et principalement en France, qui souhaitent créer une entreprise dans leur pays d’origine. Une trentaine de porteurs de projet (16 pour le Maroc, 10 pour l’Algérie et 4 pour la Tunisie) ont été sélectionnés pour bénéficier de ce pré-accompagnement en France, avant de concrétiser leur projet au Maghreb. Le DiasporaLab est un atelier de deux jours proposant informations sur le climat des affaires en Algérie, Tunisie et au Maroc, rencontres en B-to-B avec des Experts Confiance du réseau FCM venus des trois pays du Maghreb (juristes, experts-comptables, experts en financement) et des sessions de coaching.
Programme
Après une ouverture le lundi 25 janvier à 9 heures, par Louis Aloccio, vice-président de la CCIMP et de l’Ascame, association des CCI Méditerranéennes, Tahar Rahmani, Délégué général d’ACIM, Francis Papazian, Président de FCM et Christian Apothéloz, président d’ACIM, un panorama du climat des affaires dans chacun des pays sera dressé par un professionnel de l’investissement. À 12 heures, trois porteurs de projet en cours de création et accompagnés par ACIM depuis plusieurs mois dans le cadre de dispositifs DiaMed, Maghrib Entrepreneurs et Twensa Invest témoigneront de leur expérience : Louisa Sidi Haket, chef d’entreprise, créatrice de la première safranière en Algérie, Safran Tariki. Anass El Hilal, fondateur de la société MedTrucks d’unités mobiles de dialyses en milieu rural au Maroc. Majdi Jeljeli, chef d’entreprise, fondateur de la société de textile éco-responsable Majdi Jeans en Tunisie. Le lundi après-midi permettra aux porteurs de projet de soumettre leurs projets et leurs questions aux experts lors d’échanges en B-to-B thématiques (Financement, droit & fiscalité, foncier et structures d’appui, formalités administratives). Neuf Experts confiance du réseau Finances & Conseil Méditerranée, venus des trois pays, sont mobilisés pour apporter une information pratique, opérationnelle et fondée aux porteurs de projets.
Le mardi 26 janvier sera consacré au coaching des porteurs de projet sur les thématiques suivantes : Pitcher son projet, animé par Laurent Weil, Bleu Dixit À quoi sert le business plan ? Animé par Driss El Alaoui, Alife Consulting Marketer son projet, animé par André Gatto, service entreprenariat et financement, CCI Marseille Provence Plus d’info : entreprendre-mediterranee.com
Le DiasporaLab est un projet soutenu par le Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Union européenne dans le cadre du programme Euromed Invest. ACIM et FCM ont pour partenaires la Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille Provence, la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de Casablanca, et la Chambre Allemande de Commerce et d’Industrie au Maroc.
______________________________________________
Marseille : Forum des Acteurs de l’Entrepreneuriat en Méditerranée les 25 et 26 février à la Villa Méditerranée
dimanche 21 février 2016
Cette deuxième édition du Forum des acteurs de l’entrepreneuriat en Méditerranée organisée à Marseille à la Villa Méditerranée par l’ACIM, les 25 et 26 février recevra 70 dirigeants et experts de structures et organisations dédiées à la création et au développement d’entreprises, de 7 pays (Algérie, Égypte, Liban, Maroc, Tunisie, France et Belgique),
Deux temps forts marqueront ce Forum
Le jeudi 25 février signature de la première Charte de l’Entrepreneuriat en Méditerranée. Cette « Déclaration de Marseille » sera adressée aux bailleurs des différents pays et institutions internationales pour renforcer les mesures en faveur de entrepreneuriat dans les politiques publiques en créant un environnement fertile et solidaire de la création et de la pérennité des activités et des entreprises en Méditerranée.
Le vendredi 26 février lancement officiel de CoopMed CoopMed, premier outil d’investissement à impact social en Méditerranée dont l’objectif est d’appuyer des acteurs financiers locaux finançant l’économie sociale et solidaire (ESS), les coopératives et les micro-entrepreneurs des pays des rives Sud et Est de la Méditerranée. CoopMed vise tout particulièrement à : Renforcer les initiatives de développement économique portées par les acteurs de la société civile ; favoriser la création d’emplois et d’activités économiques ; promouvoir l’entrepreneuriat social ; lutter contre les changements climatiques en appuyant les initiatives vertes et innovantes. Ce fonds est doté d’une capacité initiale d’investissement de 10,5M€ et ambitionne d’atteindre les 20M€ Le programme ici Villa Méditerranée : Esplanade J4, 13002 Marseille Tel : 04 95 09 42 52
Forum des acteurs de l’entrepreneuriat en Méditerranée : un appel et un fonds pour une nouvelle dynamique
jeudi 25 février 2016
Venus d’Algérie, d’Égypte, de France, du Liban, du Maroc, plus de 90 participants étaient ce jeudi à la Villa Méditerranée (Photo Robert Poulain)
Christian Apothéloz, président de l’Acim (Photo Robert Poulain)
Venus d’Algérie, d’Égypte, de France, du Liban, du Maroc, plus de 90 participants étaient ce jeudi à la Villa Méditerranée pour le deuxième Forum des acteurs de l’entrepreneuriat en Méditerranée, organisé par l’Acim (Agence de l’entrepreneuriat en Méditerranée). Une rencontre qui a donné lieu au lancement d’une charte, "la Déclaration de Marseille" plaidant en faveur d’une nouvelle dynamique économique dans cette région du monde. Le deuxième temps fort du Forum se tiendra ce vendredi 26 février avec le lancement officiel de CoopMed, instrument financier pour le développement de l’Économie sociale et solidaire (ESS) dans le pourtour Sud et est de la Méditerranée, un fonds doté de plus de 10 millions d’euros. Christian Apothéloz, président de l’Acim, replace dans son contexte cette manifestation : « Dans une actualité bouleversée, dans une Méditerranée traversée par le bruit de la guerre, par le drame des réfugiés, par la déviance terroriste, par des tentations de fermeture. Nous avons, tous ensemble, le courage de porter une voix différente, celle de la société civile, celle des acteurs de terrain, celle des porteurs d’espoir ». Pour lui, le défi « est le développement de l’esprit d’entreprise, l’appui à la création et à la pérennisation d’activités génératrices de revenus et à la création d’un tissu vivace de TPE-PME ».
« Acim a une approche de terrain participative et pragmatique »
« Acim a une approche de terrain participative et pragmatique, poursuit-il, en s’appuyant à la fois sur son expérience et sur des partenariats durables et de confiance. Nous œuvrons donc dans deux champs d’action : la professionnalisation des agences gouvernementales, associatives ou consulaires intervenants dans la mise en œuvre de mesures spécifiques d’accompagnement de porteurs de projets économiques. La mise en place en Europe, dans les principaux pays de résidence des diasporas du Maghreb, d’un dispositif d’accompagnement des porteurs de projets issus des diasporas pour des investissements productifs dans les pays d’origine ». Ainsi, à la demande des partenaires du Sud, des pouvoirs publics, des ONG locales, des entreprises ou des banques, Acim est intervenue pour le renforcement des compétences des agences en matière de création d’entreprises. 1 000 professionnels ont été formés dans ce cadre. Il rappelle que la première édition, en septembre 2014, avait pour objectif de rassembler une cinquantaine de structures et organisations de la création et du développement de la micro-entreprise d’une part et d’autre part de la TPE/PME « pour travailler ensemble à des axes d’amélioration de l’entrepreneuriat en Méditerranée. Il s’agit maintenant d’aller encore plus loin en approfondissant les besoins humains pour réaliser ces activités et surtout de mettre en place une charte, une gouvernance et une stratégie pour lancer le réseau des acteurs de l’entrepreneuriat en Méditerranée ». Également à l’ordre du jour, la création d’une académie méditerranéenne pour les accompagnateurs de l’entrepreneuriat, favoriser la mise en réseau des acteurs et la sensibilisation des jeunes à l’entrepreneuriat. « Nous allons lancer un outil financier pour le développement de l’Économie sociale et solidaire » Et, ce vendredi, ajoute-t-il : « Nous allons lancer un outil financier pour le développement de l’économie sociale et solidaire sur le pourtour méditerranéen avec notamment le Crédit coopératif et la Banque Européenne d’Investissement ». Ce fonds est destiné à renforcer les initiatives de développement économique portées par les acteurs de la société civile ; favoriser la création d’emplois et d’activités économiques ; promouvoir l’entrepreneuriat social. Didier Parakian, adjoint à l’économie de la ville de Marseille, ne cache pas son plaisir d’accueillir cette manifestation « d’autant que Marseille, généreuse, ouverte, est une passerelle incontournable entre l’Europe et la Méditerranée » avant de plaider en faveur de partenariat gagnant-gagnant. Guy Fleuret, Union pour la Méditerranée (UpM), insiste sur l’action entreprise pour contribuer, sur le pourtour méditerranéen, au développement de TPE/PME industrielles ». Alors que pour le représentant de l’Union Européenne à Alger, Amar Aouidef : « Il est important de mener des actions pérennes qui visent à améliorer les conditions de travail des entreprises ». Michel CAIRE
Déclaration de Marseille : Agir ensemble pour une nouvelle dynamique de l’entrepreneuriat en Méditerranée
A l’heure où une crise économique et sociale violente touche tous les pays de la Méditerranée et toutes les populations, où l’emploi public diminue et où le secteur informel joue difficilement un rôle de pare-choc, la création d’entreprises et d’activités génératrices de revenu deviennent une priorité vitale. Les signataires de la présente déclaration insistent pour que l’une des priorités des politiques publiques, des bailleurs et des institutions internationales porte sur le développement d’un tissu entrepreneurial pour son effet d’entraînement sur l’économie, le développement et la lutte contre le chômage endémique. Bref, créer un environnement fertile et solidaire de la création et de la pérennité des activités et des entreprises en Méditerranée. Les structures présentes ou représentées, fortes de leurs expériences dans le domaine de la création d’entreprises et d’emplois, souhaitent apporter leur contribution à l’intérêt général et au bien commun. Elles considèrent leur participation libre, active et bénévole au service des citoyens entrepreneurs de leur pays et plus largement de la région méditerranéenne. Elles participent ainsi à un projet collectif pour la création d’activité et d’emploi en Méditerranée. Elles concourent au renforcement du vivre ensemble et à la création de richesses dans la Région. Par leurs actions, elles participent à l’efficacité économique, à la cohésion sociale et au développement du territoire. Elles souhaitent, par l’intermédiaire du réseau ainsi créé, inventer de nouvelles réponses à la crise de l’emploi, être une force d’interpellation des pouvoirs publics, mais aussi de propositions et d’expérimentations innovantes. En conséquence, les signataires s’inscrivent dans une dynamique globale au bénéfice de l’entrepreneuriat.
ACTUALITES Sur le scandale des abattoirs du VIGAN dont les images choquantes ont été diffusées mais pas par des intentions des plus louables..... Voir le point de vue de la Confédération Paysanne au National sur son site internet (source confédération paysanne)
24.02.2016 Face à la diffusion hier d'images de l'abattoir du Vigan, la Confédération paysanne réaffirme qu'elle a toujours exigé une mort digne de nos animaux. Des travaux ont été réalisés avec des chercheurs-euses pour promouvoir la mise en œuvre d'outils d'abattage de proximité, en lien étroit avec les paysannes et les paysans, et intégrant leurs compétences en matière de bien-être animal, afin d'éviter de telles dérives et pratiques odieuses de maltraitance.Rien n'excuse les images produites au Vigan, choquantes dans leur contenu mais aussi sciemment et savamment mises en scène pour provoquer un sentiment d'horreur et d'indignation. Il s'agit d'une attaque, par des méthodes peu scrupuleuses, contre les abattoirs de proximité, plus facilement infiltrables. L'opacité des grandes structures d'abattage est sans commune mesure avec l'exemple de ces petits abattoirs gardois. Cette campagne mêle tous les types d'élevage, en faisant un ennemi unique. Mais la fermeture des abattoirs de proximité signifierait une mainmise encore plus importante des grands groupes d'abattage sur les éleveurs locaux et un recul des petites structures d'élevage et des boucheries de proximité, indispensables pour l'aménagement des territoires, la qualité de l'alimentation et favorisant l'emploi local.
La traçabilité à laquelle sont tenus les éleveurs fait l'objet de fréquents contrôles, mais on se rend compte qu'elle s'arrête souvent à la porte de l'abattoir. Nous sommes favorables à un travail approfondi de transparence sur le secteur de l'abattage en France. La construction de filières éthiques est une voie indispensable. Les démarches de progrès sont possibles et ne se résument pas à l'application de normes, trop souvent inadaptées à l'enjeu de la relation homme-animal dans les activités d'élevage. Et en la matière, les attentes des éleveurs sont très fortes.
Les pouvoirs publics doivent répondre au plus vite. La réouverture rapide de l'abattoir du Vigan comme la mise en place d'outils adaptés tout autant aux modes d'élevage, à la taille des fermes, aux conditions économiques et géographiques des territoires et conformes à la réglemen tation sanitaire et aux exigences éthiques de nos conci toyens, sont nécessaires.
Etude du journal "les Echos"(source) février 2016 Sur les 5 tendances des Nouvelles Habitudes Alimentaires qui confirment nos analyses sur le besoin de proximité & de complicité avec la certitude de la qualité par les producteurs en circuits courts .... .....& l'adaptation des habitudes vers la baisse des quantités notamment pour la viande du boucher"familial "au profit de la qualité à l'Etal, comme pour le reste & notamment les produits de charcuterie de qualité de bêtes sélectionnées, & du choix du prix comme non prioritaire & donc de l'éloignement progressif de la grande distribution au profit du commerce de proximité même plus cher mais plus disponible & aux horaires plus utiles ........... ______________________________________________ "Les Echos/Start...Nielsen" de février 2016
Nous ne consommons plus la nourriture comme avant. Les courses d'abord sont faites plus souvent, parfois en ligne. Les produits de meilleure qualité et locaux sont privilégiés, et l'on cuisine surtout le dimanche.
L'alimentation reste d'abord un plaisir en France, plus qu'une simple nécessité pour 59 % des Français, selon l'étude menée par le panéliste Kantar Worldpanel. Un plaisir qui va de pair avec celui de la cuisine. Chez Darty, sous l'influence des émissions comme "Top Chef", les ventes de robots culinaires explosent.
Mais, en réalité, seuls 52 % des Français cuisinent tous les jours. Ils sont 12 % de plus à le faire durant le week-end et 45 % le dimanche midi. Aussi, il n'est pas étonnant de constater qu'en quinze ans, les marchés des fruits et des légumes "bruts" ont baissé respectivement de 20 % et 30 %. Les produits transformés ont de beaux jours devant eux.
. Qualité : des effets de mode durables
Selon Kantar, la confiance des Français dans les produits alimentaires s'érode. Ils ne sont que 76 % à avoir confiance dans la qualité des produits achetés et consommés, soit 8 points de moins qu'en 2013. Simultanément, les modes liées à la composition des produits s'ancrent, même si elles ne correspondent à aucune réalité. Ainsi, 10 % des foyers déclarent avoir acheté un produit sans gluten au cours des douze derniers mois, alors que pour 83 %, il n'existe aucun cas d'intolérance dans leur famille.
à lire aussi
ARTICLE
Le marché appétissant de la livraison alimentaire
Dans le même ordre d'idées, le contact avec les produits brut d'origine animale fléchit. Si 87 % des Français mangent de la viande de trois à plus de sept fois par semaine, 13 % se limitent à deux fois.
. Le "gros plein" de plus en plus rare
Le "gros plein", habitude de consommation de masse née dans les années 1970 avec l'apparition des "machines à vendre" hypermarchés, disparaît peu à peu des habitudes familiales. Ainsi, ces chariots bien remplis représentaient encore 28 % du marché des produits de grande consommation en 2004. Ils ne pèsent plus que 19 %.
à lire aussi
ARTICLE
Amazon veut faire trembler Carrefour
Logiquement, dans le même temps, les achats dits "de dépannage", qui portent sur deux ou trois articles, constituaient en 2015 40 % des achats. Les familles sont plus petites et, surtout, les enseignes ont développé des réseaux de proximité denses et efficaces. La crise pousse aussi les plus démunis à acheter au jour le jour.
. Le "local" intéresse de plus en plus
Pour les produits alimentaires frais, et notamment les fruits et légumes, le supermarché et la grande marque ne sont plus l'alpha et l'oméga de la consommation. 53 % des ménages, indique Kantar, déclarent "essayer d'acheter des produits locaux aussi souvent que possible", soit 5 points de gagnés en quatre ans.
Dans le même temps, 15 % des ménages ont au moins une fois dans l'année acheté des produits directement à un producteur.
. Les courses en ligne pèseront 10 % en 2025
Les achats de produits alimentaires en ligne, par le "drive" ou la livraison directe, pèse 5,1 % du marché. Ce sera 10 % en 2025 en France, 15 % en Chine et 30 % en Corée.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/journal20160224/lec2_industrie_et_services/021718773721-cinq-tendances-qui-changent-la-facon-de-consommer-1202441.php?dmculitogHKpkzMZ.99 _________________________________________________ LE SALON INTERNATIONAL DE L' AGRICULTURE & DE LA PÊCHE DE PARIS __________________________________________ Information de l'organisation du salon de l'agri culture : __________________________________________ Communiqué de Presse Communiqué de presse Novembre 2015 "L’édition 2016 du Salon International de l’Agriculture ouvre ses portes le samedi 27
février pour 9 jours de découverte du monde agricole autour de la thématique
« Agriculture et alimentation citoyennes ».
Comment les comprendre, comment les définir, que ce soit au plan économique, sociétal ou
environnemental ?
Autant de sujets de réflexion à retrouver …
1. Au cœur des échanges du colloque initié par le CENECA - en collaboration avec l’Elysée,
Matignon, le Ministère de l’Agriculture de l’Agroalimentaire et de la Forêt ainsi que le Ministère des
Affaires Etrangères et du Développement International - qui se tiendra vendredi 26 février, à la veille
de l’ouverture du Salon.
2. Sur le Parc des Expositions, au cœur de la passerelle entre les Pavillons 1 et 2 où des
centaines de milliers de visiteurs (691 058 en 2015) ont rendez-vous pour découvrir
l’initiative pédagogique inédite du Salon International de l’Agriculture. Une scénographie mettant en
scène « Agriculture et alimentation citoyennes » à travers 3 pôles interactifs : environnemental,
sociétal et économique. L’objectif premier est d’apporter un éclairage sur l’actualité agricole et
alimentaire d’aujourd’hui. Le public ira à la rencontre d’animations et de contenus d’informations
riches et ludiques. Des expériences et des messages à photographier et partager sur les réseaux
sociaux!
3. Au cœur des Pavillons investis par le Salon International de l’Agriculture au Parc des Expositions
de Paris Porte de Versailles. 1 050 exposants sont concernés par le thème et nombreux sont
ceux qui ont choisi de l’interpréter et de le relayer à travers leur expertise, leurs filières, leurs
animations …
4. Au cœur du Concours Général Agricole, reflet de l’excellence du savoir-faire de l’élevage et de la
gastronomie française qui accueille 3 859 animaux, près de 16 338 vins et
4 882 produits de nos régions présentés au « Concours Général Agricole des Animaux » et
au « Concours Général Agricole des Produits et Vins » 2015.
Et pour tous ceux qui attendent l’égérie 2016… Rendez-vous en janvier pour découvrir son meilleur
profil et sur les réseaux avec #cerise.
Toute l’actualité du Salon International de l’Agriculture est sur : www.salonagriculture.com
« Agriculture et alimentation citoyennes » s’exposent sur la
53ème édition du Salon International de l’Agriculture
27 février - 6 mars 2016 Parc des Expositions Paris Porte de Versailles
Le Salon International de l’Agriculture c’est aussi 230 tonnes de paille, 1 080 tonnes de tourbe, 100 tonnes de
foin, 215 bottes de copeaux et 280 tonnes de fumier qui sont manipulées pour le bien-être des animaux et leur
alimentation". __________________________________________ https://www.salon-agriculture.com/ ___________________________________________ AGRICULTURE & SANTE _______________________________________________________________ DIETETIQUE & APPROCHES ALIMENTAIRES FACE AUX GRANDS FLEAUX DE SANTE NOUVEAUX SECTEURS DE RECHERCHES & NOUVEAUX DEBOUCHES DE MARCHE ---------------------------------------------------------------- "LES OS DE POULETS, PATTES & TÊTES DE COCHON CONTRE L'ARTHROSE & LE DIABETE" DE RECENTES RECHERCHES PERTINENTES ONT DEMONTRE QUE L'ALIMENTATION PEUT PARTICI PER A LA LUTTE CONTRE DES MALADIES IMPORTAN TES QUI DEMANDENT UNE APPROCHE DIETETIQUE ... .. (ON LE VERRA COMMENT LES GRANDS CONSOMMA TEURS D'OS & DE TÊTES DE COCHON UN PHENOMENE PORTEUR D'UNE NOUVEL LE OUVERTURE DE MARCHES GASTRO-DIETETIQUES COMME A L'EXEM PLE DES HABITANT(E)S DE l'ILE D'OKYNAWA AU JAPON QUI ONT FAIT L' OBJET D'ETU DES SCIENTI FIQUES RIGOUREUSES & SERIEUSES.... ...POUR S' ECAR TER SERIEUSEMENT DES THERAPIES ANTI-DOU LEURS & DE LA FATALITES CHIRURGICALE DE PRO THESES ORTHOPEDIQUES IRREVERSI BLES FACE A LA NECESSITE D'UNE HYGIENE & UNE PRO PHYLAXIE ALIMENTAIRE & CES SUJETS D'ETUDES ...SONT CENSES ÊTRE BIEN A L'ABRI DE L'ARTHROSE & DU DIABETE) & PEDAGOGI QUE COMME POUR L' ARTHROSE OU LES DIABETES OU ON A DES ETUDES RECENTES SCIENTIFIQUES PERTINENTES & COHERENTES SCIENTIFIQUEMENT QUI PERMETTENT DE REVISER DES CERTITUDES ET S'ECARTER DE SOLUTIONS HYPERMEDICALISEES OU CHIRURGICALES LOIN DU COMPTE DE SATISFACTION(voir le site sante-innovation : ...... ----------------------------------------------------------
"Pourquoi l’arthrose a du souci à se faire
Chère lectrice, cher lecteur,
Si l’arthrose était une personne, elle serait actuellement en pleine crise de panique.
Mettez-vous à sa place un court instant : vous êtes la maladie rhumatismale la plus répandue au monde. Depuis des siècles, vous tourmentez sans relâche les articulations vieillissantes.
Votre arrivée est redoutée. Votre présence est un vrai calvaire pour celle ou celui que vous touchez. Votre nom est synonyme de douleurs et de fatalisme.
Et voilà que, au tournant du XXIème siècle, votre suprématie est fragilisée. Votre pouvoir de nuisance commence, pour la première fois de l’histoire de l’Humanité, à montrer ses failles.
Pourquoi ? Parce qu’on a longuement enquêté sur vous. Et des scientifiques, des médecins, des nutritionnistes, ont enfinpercé votre secret.
Les règles du jeu ont changé. Et à ce jeu-là, vous, arthrose, savez que vous allez perdre gros.
Or, s’il y a un perdant, il y a aussi un gagnant.
C’est le moment de quitter la peau de ce personnage néfaste, chère lectrice, cher lecteur, car ce gagnant, cette gagnante, c’est vous.
Dites adieu au traitement qui « soulage » l’arthrose… et qui l’aggrave
Nous sommes tous concernés.
A mesure qu’elle vieillit, toute personne augmente mécaniquement ses chances de développer de l’arthrose. En France, ce sont actuellement 9 à 10 millions de personnes qui sont touchées. Mais, atteint d’arthrose ou non, chacun de nous atout à gagner de cette révolution.
Tout ? Oui, tout :
Empêcher l’apparition de l’arthrose, évidemment.
Faire disparaître ladouleur qu’elle provoque, si elle est déjà installée.
Mais aussi réparer l’articulation. Oui, vous avez bien lu. Celles et ceux qui vous ont dit que l’arthrose était un fléau inéluctable et irréversible se sont trompés. Vous allez comprendre pourquoi dans quelques instants.
Et, au bout du compte, renouer avec leplaisir de bouger, de pouvoir marcher ou jouer avec ses petits-enfants sans redouter une douleur et un handicap qui viendront tout gâcher.
Cette révolution intéresse donc l’ensemble de l’humanité. Et pourtant, rares sont ceux à pouvoir actuellement en profiter.
Le secret de l’arthrose qui a été percé, sans être confidentiel, reste en effet très peu diffusé.
Il y a une raison très simple à cela : c’est le marché pharmaceutique juteux que représentent actuellement les médicaments prescrits pour soi-disant « combattre » l’arthrose, c’est-à-dire les anti-douleurs et les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) comme l’ibuprofène.
Premier problème : ces médicaments soulagent artificiellement la douleur, mais ne soignentpas l’arthrose.
Deuxième problème : en masquant la douleur, ils masquent également la progression de la maladie, rendant par la suite plus longs et plus difficiles les traitements efficaces. J’y reviens bientôt.
Troisième problème : ils entraînent des effets secondaires fréquents et dangereux sur le tube digestif, dont des hémorragies mortelles.
La prescription de ces médicaments était jusqu’ici la norme… et surtout un pis-aller. Le chemin sera long avant qu’elle ne devienne l’exception, et soit vue comme une aberration.
Il ne tient donc qu’à vous d’adopter dès maintenant les mesures qui permettent de prévenir et de soigner efficacement l’arthrose.
Pour cela, c’est très simple : il faut, à votre tour, que vous accédiez au « secret » de l’arthrose, et preniez les mesures – très simples, mais durables – pour vous soigner sans subir les effets secondaires des médicaments.
Dans le dernier numéro des Dossiers de Santé et Nutrition, le docteur Jean Paul Curtay, président de la Société de Médecine Nutritionnelle, vous livre en effet les conclusions de ces recherches médicales sur l’arthrose.
Des traitements encore inimaginables il y a quinze ans
Avant les années 2000, on croyait la cause de l’arthrose entendue : le cartilage s’usait. C’était comme ça. On n’y pouvait rien.
C’était une vision logique, mais seulement en apparence. Un peu comme lorsque l’Homme croyait que la Terre était plate parce que l’horizon forme une ligne droite…
Or, votre articulation est un organisme vivant, au même titre que le reste de votre corps. Ça n’est pas une simple bielle qu’il s’agit effectivement de mettre à la poubelle et de remplacer quand elle est usée et ne fonctionne plus.
Les habitants les plus importants de cet organisme vivant ont un nom impossible… mais un rôle capital. Ils s’appellent leschondrocytes. Ce sont eux qui sont chargés de nourrir le cartilage composant votre articulation. Nourrir, mais aussientretenir : ils vont remplacer les morceaux usés de votre cartilage par des morceaux neufs.
Autrement dit, votre articulation a, au départ, tout prévu pour se maintenir en bon état.
Ça, c’est le côté positif.
Le côté négatif apparaît lorsque votre articulation est, comme le dit le docteur Curtay, « stressée ». Ce stress peut avoir des causes extrêmement variées : accident, micro-traumatisme, surcharge pondérale, intolérance alimentaire… mais toujours le même effet : l’inflammation.
Ce que les chercheurs américains ont découvert les premiers, puis d’autres après eux, c’est que l’inflammation fait fonctionner les chondrocytes à l’envers. Au lieu de nourrir le cartilage et l’entretenir… ils vont le cannibaliser et accélérer sa destruction !…
Voilà comment débute l’arthrose. Vous comprenez dès lors pourquoi l’effet de « masque » des antidouleurs est non seulement inefficace, mais est en plus dangereux, car il dissimule la progression de l’arthrose.
Les premières mesures décrites par le Dr Curtay pour lutter contre l’arthrose visent donc à prévenir et à combattre cette inflammation, par tous les moyens possibles :
Lutter contre le surpoids, en adoptant les conseils de l’étude ADAPT (Arthritis, Diet, and Activity Promotion Trialou « Arthrose, Alimentation et promotion de l’activité »)
Prévenir les traumatismes mais aussi les micro-traumatismes : vous comprendrez notamment pourquoi les footballeurs sont les « meilleurs candidats à l’arthrose »
Réduire le stress oxydatif, notamment en optimisant l’activité de nos mitochondries, nos mini « centrales énergétiques »
Adopter une alimentation anti-inflammatoire (dont vous connaissez probablement déjà les règles de base si vous êtes familier des conseils du Dr Curtay)
Maintenir une activité physique régulière mais « non-traumatisante » afin d’alimenter le circuit d’entretien naturel de vos articulations.
Mais c’est, évidemment, loin d’être tout. Que faire en effet quand on est déjà touché par l’arthrose ?... Ou, tout simplement, que l’on vieillit ?
Car, avec l’âge, nos chondrocytes se font moins performantes. Elles ont donc besoin de plus en plus de soutien et d’êtreboostées.
Les premières expériences médicales menées à partir des années 2000 pour offrir aux patients atteints d’arthrose une alternative aux traitements à base d’AINS et d’antidouleurs ont eu des résultats sans ambiguïté.
Ces expériences (qui se poursuivent) consistaient à nourrir le cartilage et à rétablir le bon fonctionnement des chondrocytes. L’une de ces premières études a été menée en 2003 et montrait la supériorité du gingembre sur un placebo…
Depuis, les études se sont succédées, enrichissant et précisant la liste des choix nutritionnels adaptés, auxquels ajouter d’éventuelles complémentations.
Le mystère des têtes de cochon d’Okinawa
Saviez-vous que sur les étals de marché d’Okinawa trônent… des têtes et des pieds de porc ?
Le Dr Curtay raconte dans ce dossier sa surprise lorsqu’il a fait cette découverte, à l’occasion de son tout premier voyage à Okinawa. Cette île japonaise, connue pour ses centenaires, était a priori peu disposée à inclure dans sa saine alimentation de la viande de porc !
D’autant que les centenaires d’Okinawa font très peu, voire pas, d’arthrose !
J’espère que le Dr Curtay me pardonnera, mais je ne résiste pas à la tentation de vous livrer la clé de cette énigme. Les parties du cochon dont sont friandes les Okinawaïens sont en effet les oreilles, le museau et les pieds… des partiesriches en cartilage.
Or, les cartilages de cochon, comme ceux de poulet, sont truffées de chondroïtine sulfate et de glucosamine, des nutriments très précieux pour nos articulations, contribuant plus spécifiquement aux capacités d’amortissement du liquide qui les entoure.
Ainsi commence la liste des nutriments indispensables à la santé de votre articulation que livre le Dr Curtay. On y trouve également :
le zinc, qui permet de garder le cartilage jeune ;
le silicium, pour la solidité et la résistance…
les antigènes alimentaires de collagène non-dénaturé, aux effets antalgiques impressionnants, ainsi que pour le gain de mobilité ;
Mais aussi les oméga 3, la vitamine C, le magnésium…
Je ne vous en dis pas plus, par respect pour le travail extrêmement complet du Dr Curtay.
Sachez toutefois que cette liste de nutriments est extrêmement détaillée : vous découvrirez notamment pourquoi les catéchines de thé vert, les citroflavonoïdes, les polyphénols de grenade, le resvératrol et le curcuma ont des effets positifs chez les arthrosiques.
Ou encore comment l’açaï, une plante originaire d’Amérique du sud, qui s’est révélée il y a peu avoir de puissants effets antioxydants sur l’arthrose…
Selon que vous avez des articulations en bonne santé, ou en êtes à un stade d’arthrose avancé, le Dr Curtay vous donne des conseils précis d’immuno-nutrition et de traitements nutritionnels adaptés et échelonnés.
Ces protocoles ne prétendent pas être miraculeux, mais ils sont étayés par un nombre croissant de recherches scientifiques récentes dont les références vous seront également données. Mais surtout, elles vous prémuniront des effets secondaires – et contre-productifs ! – des médicaments.
______________________________________________________________________ CIRCUITS COURTS : LA RECONQUÊTE DES CENTRE-VILLES COMME UNE DES ALTERNATIVES FACE A LA GRANDE DISTRIBUTION DES HYPERMARCHES (source locatis.fr)
Conséquence de la crise, du développement de l'e-commerce et des grandes surfaces, le commerce de proximité est en déclin. Deux réseaux, Initiative France et la Fédération des boutiques à l'essai s'unissent pour doper le commerce de centre-ville.
Pour lutter contre la disparition du commerce de proximité, Initiative France, le réseau de financement et d'accompagnement des créateurs d'entreprises présidé par Louis Schweitzer, et la Fédération des boutiques à l'essai ont signé, le 22 février 2016, une convention nationale de partenariat. Le but est de promouvoir le dispositif "Ma boutique à l'essai" par la fédération du même nom qui permet à un porteur de projet de tester pendant six mois son idée de commerce en centre-ville grâce à un loyer modéré et à un accompagnement pré et post-création. Le "loyer modéré" est négocié par la Fédération des boutiques à l'essai en partenariat avec la commune intéressée par le projet de création du commerce, avec les propriétaires de locaux vacants. "Nous leur apportons un flux de dossiers solides et, en échange, les propriétaires consentent un bail précaire et un loyer modéré", précise Olivier Bourdon, coordinateur national de la fédération. Le dispositif "Ma boutique à l'essai" a été créé à la suite d'une opération pilote menée en 2013 par la plateforme Initiative Oise Est avec la mairie de Noyon (Oise) et la communauté de communes du Pays noyonnais (voir l'article de Mairie-conseils). "L'engouement suscité par cette action a conduit à la création en 2014 de la Fédération des boutiques à l'essai, une association loi 1901 qui fédère aujourd'hui quinze communes développant ce concept (www.maboutiquealessai.fr)", poursuit Olivier Bourdon. "Ma boutique à l'essai" est désormais une marque déposée auprès de l'Institut national de la propriété industrielle (Inpi).
Limiter les risques d'échec
A travers ce partenariat, l'ensemble des plateformes qui composent le réseau Initiative France proposeront aux nouveaux entrepreneurs d'éprouver le potentiel et la solidité de leur projet d'entreprise en limitant les risques d'échec. Sur les 19.000 entrepreneurs qui bénéficient chaque année d'un prêt d'honneur d'une des 227 plateformes du réseau Initiative France, beaucoup créent leur activité dans le commerce de proximité. "De nombreux Français aspirent à un projet de commerce local mais n'osent pas franchir le pas en raison des risques financiers", explique Louis Schweitzer. La Fédération s'engage à accompagner cette année l'ouverture de trente nouvelles boutiques. "Ceux qui croyaient l'entrepreneuriat hors de leur portée auront les moyens de se lancer et, de ce fait, de contribuer à leur échelle au dynamisme territorial et à l'attractivité économique locale", argue Laurent Nuns, président de la fédération. La convention prévoit notamment de faire connaître les actions des deux partenaires et d'impliquer systématiquement les plateformes d'initiative France dans le lancement de projet de petits commerces de centre-ville. Ces plateformes s'appuient sur 875 collaborateurs et 15.450 bénévoles dont 4.600 parrains venus de l'entreprise. En 2014, 172 millions d'euros de prêts d'honneur ont fait levier sur plus d'un milliard d'euros de prêts bancaires, ce qui fait d'Initiative France le premier réseau de financement et d'accompagnement des créateurs d'entreprises.